Prendre RDV
Elikia diamond beblockchain

Points clés

  • La blockchain garantit la traçabilité des diamants – Les NFTs liés aux diamants assurent la preuve d’origine, la transparence et l’authenticité.

  • Elikia Diamond innove avec des bijoux adossés à des NFTs – Alliant artisanat traditionnel et blockchain pour moderniser le secteur.

  • BE Blockchain a développé un nouveau modèle de financement – En remplaçant les tokens ERC20 par des “Mintpasses NFT” pour les préventes.

  • La transparence lutte contre la fraude et les diamants de conflit – La blockchain enregistre chaque transaction, garantissant un approvisionnement éthique.

  • Cette initiative établit un nouveau standard pour le secteur – Renforçant la confiance, la liquidité et la sécurité des acheteurs sur le marché du diamant.

La blockchain au service de la traçabilité des diamants — BE Blockchain & Elikia Diamond

Elikia Diamond, un négociant en diamants basé à Anvers, a lancé sa première collection de bijoux en diamants physiquement liés à des NFTs sur la blockchain Ethereum. L’objectif est de garantir l’authenticité des bijoux et la transparence des échanges, tout en finançant la modernisation de la mine située en République démocratique du Congo grâce à la prévente de NFTs. Cette initiative vise à proposer un nouveau standard de transparence dans l’industrie.

En appliquant la technologie blockchain à un nouveau secteur, BE Blockchain et Elikia ont mis en lumière le potentiel d’innovation et de transformation positive pour l’industrie.

Un marché sous haute pression

Des cas de blanchiment d’argent, de corruption et de financement du terrorisme ou de conflits en Afrique ont régulièrement mis en lumière ces pratiques dans le secteur. La Belgique, et plus particulièrement Anvers, a souvent été dans le collimateur. Le rapport de Hans Merket, « La lutte de la Belgique contre les diamants de conflit : une évaluation des contrôles du secteur diamantifère belge dans une perspective mondiale » fournit une analyse approfondie de ce phénomène. Qu’il s’agisse de la fraude « Monstrey », des « fuites HSBC » ou, plus largement, des structures de blanchiment d’argent révélées par les Offshore Leaks de 2013 et les Panama Papers de 2015, les montants évoqués sont colossaux…

Depuis 2018, des milliards de dollars et d’euros ont été blanchis dans des transactions impliquant des négociants en diamants avec des cartels de drogue et des banques. Le plus grand scandale lié au diamant de ces dernières années est également lié à la Belgique. Il s’agit de l’affaire Punjab National Bank (PNB), la plus grande fraude financière de l’histoire de l’Inde, estimée à 1,8 milliard de dollars, révélée en 2018.

Des efforts ont toutefois été faits, notamment avec l’introduction du Système de certification du Processus de Kimberley (PK) en 2003 pour empêcher les diamants de conflit d’entrer dans le commerce légal des diamants bruts. Ce système impose aux pays participants de certifier que leurs exportations de diamants bruts ne proviennent pas de zones de conflit. L’objectif est d’empêcher le commerce des « diamants de sang ». Ces derniers sont extraits dans des zones de guerre et vendus pour financer des conflits armés ou le terrorisme.

Cependant, le PK ne suffit pas, car de grands importateurs comme Dubaï sont moins stricts et plus enclins à accorder la certification Kimberley. Si des centres de négoce ou des pays producteurs avec des contrôles internes faibles permettent à des diamants de conflit d’entrer dans la chaîne d’approvisionnement légale, ils reçoivent le label PK. Les autres participants ne peuvent pratiquement rien faire pour les détecter, même avec des contrôles rigoureux.

En effet, les enquêtes menées par les autorités belges se limitent aux documents accompagnant les cargaisons de diamants entrant ou sortant du pays. La complexité des chaînes d’approvisionnement et des structures d’entreprise, souvent réparties sur plusieurs juridictions et relations commerciales complexes, facilite la dissimulation des irrégularités et garantit que les documents présentés en Belgique semblent conformes.

Sur le plan de la collaboration public-privé, le Antwerp World Diamond Centre (AWDC) a réalisé des progrès notables dans l’implication du secteur, historiquement peu réceptif à la réglementation. Toutefois, l’influence de l’AWDC sur les actions des entreprises individuelles reste limitée.

Le plus grand défi pour les autorités belges reste de détecter et poursuivre les réseaux de contrebande de diamants de conflit. Ces réseaux peuvent exploiter les failles d’autres juridictions pour contaminer le commerce mondial du diamant — y compris à Anvers.

Les autorités devraient également adopter de nouvelles stratégies pour s’attaquer aux causes profondes des conflits liés aux diamants tout au long de la chaîne d’approvisionnement.

Ce manque de transparence sur l’origine des diamants entraîne une perte de confiance de la part des acheteurs et, in fine, une baisse de la valeur des diamants. Le marché souffre aussi d’un manque de liquidité, car la majorité des transactions d’achat et de vente sont privées. En conséquence, les investisseurs ont du mal à revendre leurs stocks et à fournir des documents d’authentification.

Elikia Diamond : de la mine au client…

Pour répondre à ces enjeux, la technologie des NFTs offre une solution prometteuse. Les NFTs sont des actifs numériques stockés sur une blockchain permettant de vérifier la propriété et l’authenticité d’objets numériques ou physiques. Dans l’industrie du diamant, les NFTs peuvent servir de « preuve de propriété et d’origine », retraçant le parcours du diamant de la mine au client, assurant ainsi une transparence et une traçabilité totales. Leur potentiel pour instaurer un nouveau standard de transparence en fait une réponse concrète aux défis actuels du secteur.

Elikia Diamond a été fondée par M. Sese Bomboko, fils de M. Justin-Marie Lokumba Bomboko, l’un des signataires de la Déclaration d’indépendance de la République démocratique du Congo. Lorsqu’il reprend l’entreprise minière familiale en 2013, M. Sese Bomboko souhaite proposer des bijoux en diamants directement issus de la mine. C’est ainsi qu’est né le projet Elikia Diamond à Anvers, en Belgique. En maîtrisant l’ensemble du processus de la mine au client final, Elikia Diamond vise à rapprocher le secteur minier de ses clients finaux, tout en défendant la transparence et la traçabilité.

La vision de M. Bomboko est de moderniser l’industrie du diamant et d’instaurer de nouveaux standards en matière de transparence et d’accessibilité. Il est l’un des ambassadeurs engagés de l’AWDC.

 

Sese Bomboko est ambassadeur de l’AWDC

Lorsque Elikia a contacté BE Blockchain, l’objectif était de lever des fonds pour moderniser la mine grâce à la prévente de bijoux en diamants. Initialement, leur approche consistait à vendre des tokens ERC20 donnant droit à des réductions sur les bijoux. Constatant les limites de cette approche, BE Blockchain a proposé une solution plus efficace : une INO (Initial NFT Offering). Le concept consiste à vendre des Mintpasses, donnant accès à un NFT représentant un bijou en diamant. L’idée était de remplacer les tokens ERC20, jugés peu utiles, par des NFTs physiquement liés à un diamant via un numéro de série.

ContactContactez-nous pour des solutions blockchain expertes

Nous sommes là pour répondre à vos questions et donner vie à vos projets blockchain. Contactez-nous pour bénéficier de notre expertise et recevoir une estimation gratuite, personnalisée selon vos besoins.

Tél.

+32 498 25 72 34

Localité

49A Saint-Marc,5003, Namur, Belgium

Réseaux sociaux

Contactez-nous

Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.

© 2025 BE Blockchain. All rights reserved.